samedi 10 août 2013

Texte partagé par Laurence lors de la rencontre du mercredi 7 août

Le bonheur et le malheur sont en toi
De l'acceptation de ce qui est

[…]
Un sage prit la parole et dit : « Ne rejetez pas la part d'ombre, de brouillard, de ténèbres que vous portez en vous. En la niant ou en voulant la maîtriser de manière trop volontaire ou rigide, vous ferez croître sa force. Vous assisterez un jour au retour violent, sous forme d'acte compulsif ou de maladie, de l'obscur et du refoulé. Accueillez tout ce qui est en vous et intégrez-le à votre conscience dans une véritable acceptation de ce qui est. Puis travaillez à vous transformer, dans la confiance et dans l'amour.

[…]  «Apprenez à accueillir et à aimer vos fragilités. La faille de l'être, c'est la béance par laquelle la vie nous relie les uns aux autres par l'amour. Ne nous relions pas seulement  aux autres par la synergie de nos forces et de nos dons, mais aussi, et surtout, par la complémentarité de nos manques et de nos faiblesses. La vie veut que nous ayons besoin les uns des autres et que nous puissions nous soutenir dans l'amour. L'Âme du monde a fait ainsi : chaque être est doté d'un don qui lui permet d'être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres ; mais aussi d'une faille, d'une fêlure, d'une fragilité, qui réclame l'aide d'autrui . »

[…]  «Une vieille femme possède deux grands pots, chacun suspendu au bout d'une perche qu'elle transporte sur son épaule pour aller chercher de l'eau . À la fin de sa longue marche, du puits vers la maison, l'un des deux pots, fêlé, n'est plus qu'à moitié rempli d'eau. Le pot intact est très fier de lui. Mais le pauvre pot fêlé, lui, a honte de son imperfection, triste de ne pouvoir faire que la moitié de son travail. Au bout de deux années, il s'adresse à la vieille dame, alors qu'ils sont près du puits. « J'ai honte, car ma fêlure laisse l'eau goûter tout le long du chemin vers la maison. » La vieille femme sourit : « As-tu remarqué qu'il y a des fleurs sur ton côté du chemin, alors qu'il n'y en a pas de l'autre côté ? Comme j'ai toujours su ta fêlure, j'ai semé des graines de ton côté du chemin. Chaque jour, sur le chemin du retour, tu les as arrosées. Pendant deux ans, grâce à toi, j'ai cueilli de superbes fleurs pour décorer ma table. » 

Extrait du livre de Frédéric Lenoir : « L'Âme du monde », pages164 à 166.

 Éditions NIL, Paris 2012

mercredi 24 avril 2013

lundi 25 mars 2013

Cinquième entrainement à la pleine conscience

Le bouddhisme propose des méthodes qui, si elles sont pratiquées régulièrement, nous aident à trouver plus de joie, de paix dans notre vie quotidienne.

Les cinq entraînements à la pleine conscience sont un de ces fondements (une pratique "de base"). Il ont été remis à jour en 2012 par Thay et la sangha du village des Pruniers.

Voici le cinquième entrainement sur la consommation


Cinquième entraînement : Transformation et guérison

Conscient-e de la souffrance provoquée par une consommation irréfléchie, je suis déterminé-e à apprendre à nourrir sainement mon corps et mon esprit et à les transformer, en entretenant une bonne santé physique et mentale par ma pratique de la pleine conscience lorsque je mange, bois ou consomme. Afin de ne pas m’intoxiquer, je m’entraînerai à observer profondément ma consommation des quatre sortes de nourritures : les aliments comestibles, les impressions sensorielles, la volition et la conscience. Je m’engage à ne pas faire usage d’alcool ni d’aucune forme de drogue, et à ne consommer aucun produit contenant des toxines comme certains sites internet, jeux, films, émissions de télévision, livres, magazines ou encore certaines conversations. Je m’entraînerai régulièrement à revenir au moment présent pour rester en contact avec les éléments nourrissants et porteurs de guérison qui sont en moi et autour de moi, et à ne pas me laisser emporter par des regrets et des peines quant au passé, ou par des soucis et des peurs concernant l’avenir. Je suis déterminé-e à ne pas utiliser la consommation comme un moyen de fuir la souffrance, la solitude et l’anxiété. Je m’entraînerai à regarder profondément la nature de l’interdépendance de toute chose, afin qu’en consommant, je nourrisse la joie et la paix, tant dans mon corps et ma conscience que dans le corps et la conscience collective de la société et de la planète.


vendredi 4 janvier 2013

Extrait de l'enseignement de Thay du 31/12/2012




Je suis déterminé à ne pas gaspiller ma vie

Je suis déterminé à ne pas perdre mon temps

J’ose vivre la vie que je veux vivre
Et je veux que chacun de mes pas que je fais sur cette planète amène la joie, le bonheur à moi-même et à tout le monde.

Je veux que chacun de mes pas que je fais sur cette planète soit un pas fait dans le Royaume de Dieu, en contact avec le Nirvana, car c’est ma conviction que le chemin est le Nirvana, le chemin et le Royaume de Dieu sont les mêmes.